Il existe de nombreuses formes d’hypnose, parmi les plus connues ; l’Hypnose Classique (l’originale), l’Hypnose Ericksonienne (la plus répandue), l’Hypnose Humaniste (une nouvelle approche).
L’Hypnose Classique n’est plus vraiment utilisée en hypnothérapie aujourd’hui, elle est par contre l’outil de tous les hypnotiseurs de spectacle. L’Hypnose Classique est une hypnose dissociative : la personne est “ailleurs”, son esprit critique (le Conscient) est en retrait. C’est une hypnose directive, ou l’hypnotiseur s’adresse à l’inconscient par des suggestions directes “et maintenant le bras se lève pour rejoindre la tête… lorsque la main touchera la tête tu entreras dans une transe encore plus profonde…”. MESMER, Anthony JACQUIN, Jonathan CHASE sont de grands noms de l’hypnose de spectacle contemporaine.
L’Hypnose Ericksonienne, tirée du nom de son “inventeur” Milton ERICKSON, est la forme d’hypnose la plus utilisée en hypnothérapie aujourd’hui. Tout comme son ancêtre l’Hypnose Classique, cette forme d’hypnose est dissociative mais elle est moins directe. Elle utilise la confusion et les suggestions indirectes pour contourner l’esprit conscient du sujet hypnotisé. En Hypnose Ericksonienne, l’hypnothérapeute génère les changements désirés en s’adressant à l’inconscient du patient.
L’Hypnose Humaniste, développée par Olivier LOCKERT et sa femme Patricia D’ANGELI, est en quelque sorte l’inverse de l’Hypnose Ericksonienne. En Hypnose Humaniste la personne est plus associée, plus présente, plus “réveillée” que dans son état normal, un peu comme avec la méditation de pleine conscience. En Hypnose Humaniste c’est le patient lui-même qui va trouver l’origine de son problème sous une forme symbolique et le résoudre.
L’auto-hypnose se pratique seule en jouant le rôle à la fois de l’hypnotiseur (dans sa tête) et de l’hypnotisé. Elle peut se baser sur les différentes techniques d’hypnose présentées (Classique, Ericksonienne, Humaniste) ou d’autres. L’auto-hypnose permet de rendre autonomes des personnes ayant besoin d’un recours régulier à l’hypnose, par exemple pour les douleurs chroniques, l’anxiété ou, dans un autre domaine, les grands sportifs. L’auto-hypnose, bien que très utile, est moins efficace que l’hypnose pratiquée avec un hypnothérapeute, en particulier parce qu’elle ne permet pas au sujet de lâcher complètement prise… à moitié seulement.
Ma pratique, en tant que thérapeute, se base principalement sur l’hypnose Ericksonienne mais je m’aide aussi des autres formes d’hypnose lorsque cela s’avère nécessaire.